mercredi 2 décembre 2009

Cissé : «Repartir de plus belle»

 

Titulaire brillant lors des trois derniers matches, le milieu de terrain Olympien regrette surtout d'avoir craqué en toute fin de partie à Lens.

Edouard, comment expliquer la différence de comportement de l'OM entre le match à Milan et celui à Lens ? 
Lens nous a moins laissé jouer. Ils ont effectué un gros pressing au milieu avec une grosse concentration dans ce secteur. Ils attendaient une erreur technique ou de récupérer le ballon pour attaquer. On sortait d'une semaine compliquée avec trois matches difficiles. Ce qui ressort surtout, c'est la déception de ne pas avoir au moins pris un point. Je n'ai pas vraiment d'explications, on prend un but à trente secondes de la fin qui nous empêche de prendre ce point. Sans cela la semaine aurait été plutôt intéressante. 

Est-ce que cette défaite est un coup d'arrêt ? 
Non. Ce qui est embêtant, c'est ce but pris à la fin du match. On sait très bien qu'on ne pourra pas gagner tous les matches mais dans ces cas-là où on n'arrive pas à marquer, il faut au moins ne pas perdre. Surtout avec ce rythme incessant de matches. On se dit toujours qu'il faut être concentré jusqu'à la 95e minute, on le sait, mais ça n'a pas été fait cette fois. Il y a un constat qui a été fait et on doit désormais rectifier le tir. C'est frustrant car nous avons des joueurs expérimentés pour cela. 

Qu'est-ce qu'il manque ? 
Après Milan, tout le monde disait que nous avions fait un bon match mais je tenais à rester modéré car nous n'avons pas la constance. Il nous faut 3, 4 ou 5 matches pour dresser un bilan. Nous sommes encore fragile et pas à l'abri d'une rechute comme à Lens. Il faut enchaîner et on ne l'a pas encore fait. 

Comment allez-vous régler les problèmes que tu évoques ? 
On se concentre sur nos erreurs afin de les corriger. Mais on ne va pas tout balayer non plus en une semaine. Le match contre Paris et celui à Milan ont été bons. Il faut seulement travailler et repartir de plus belle. Je suis toujours positif et je continue à croire que ça va se régler.

"Un derby : ça ne se joue pas, ça se gagne"

Le match à Nice samedi s'annonce encore une fois capital...
Dans un grand club, il y a toujours une obligation de résultat. On se doit de gagner les matches et voilà. Un de mes coéquipiers me disait il y a quelques temps : «Il faut gagner ce match» mais on s'est dit qu'il fallait toujours gagner les matches qui se présentent ici. Sinon, c'est vite tendu. Cette obligation de résultat, on l'a tout le temps. 

Comment gérer cela avec la grosse série de matches ?
Heureusement que ce match contre Sochaux a gentiment été reporté. On ne sait pas quand il se jouera mais ça va permettre au moins de récupérer des joueurs blessés. Nous avons un groupe de 25 joueurs et tout le monde va devoir se sentir concerné. On devra tous faire preuve de professionnalisme.  

Qu'est-ce que tu sais de cette équipe de Nice ?
Ils sont dans une bonne dynamique même s'ils ont perdu le dernier match. Ils ont trouvé quelques chose de pas mal depuis quelques matches malgré un début de championnat compliqué. Mon pote (Grégory Paisley) joue là-bas et je connais un peu le groupe de l'intérieur, et ils vont de mieux en mieux. Ca va être un match compliqué et ce sera un derby : ça ne se joue pas, ça se gagne.  

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