dimanche 29 novembre 2009

Bocaly : «Se remettre en question»

 

"Il reste beaucoup de matches, il faudra se remettre en question. On essaiera de prendre des points à Nice et cela passe par une remise en question. On va travailler et rester concentrés". 

Lens 1-0 OM : Les échos

 

Le turn-over de Didier Deschamps, les conditions climatiques, Hatem Ben Arfa, les supporters olympiens et la fête à Félix-Bollaert. Ce sont les échos de Lens-OM.

Didier Deschamps fait tourner
Par rapport au match à Milan, le coach olympien a fait quatre changements. En défense, tout d'abord, Bocaly a remplacé Bonnart à droite et Hilton, ancien lensois, a pris la place de Heinze dans l'axe. Le milieu de terrain n'a pas bougé avec la triplette Cissé-Abriel-Cheyrou. En attaque, Koné a remplacé Brandao et Lucho, positionné derrière les deux attaquants à San Siro a débuté sur le banc alors que Morientes était titulaire à Félix-Bollaert. C'était la première fois depuis le match à Monaco.

Que d'eau, que d'eau
Dire que la météo n'est pas clémente dans le nord de la France n'est pas un vain mot. Les Olympiens arrivés jeudi dans la région en ont fait l'expérience. Il a plus au Touquet pour leur premier entraînement. Ils ont dû changer de terrain pour la séance de vendredi et se sont exilés à Estampes. Samedi, à Lens, le match s'est déroulé sous des trombes d'eau.

J.C. Dassier : «Ben Arfa, c'est notre Messi»
Invité de l'avant-match d'Orange Sport, le Président de l'OM s'est exprimé sur le cas Ben Arfa que l'on annonce ici et là sur le départ au mercato en janvier 2010. «Ce serait aventureux de s'en séparer, ce n'est pas d'actualité. C'est notre Messi à nous, et comme tous les génies, il a une personnalité particulière».

1800 supporters olympiens
Comme d'habitude, les supporters olympiens ont répondu présent, même à près de 1000 kilomètres de la cité phocéenne. Ils étaient 1800 dans la zone réservée aux supporters adverses. Mais on dénombrait de nombreux fans de l'OM partout dans le stade Félix-Bollaert.

Cheyrou : «Il a manqué le petit plus»

Cheyrou : «Il a manqué le petit plus»

«Je pense qu'on avait bien cadenassé la rencontre. Même si on manquait un peu de vitesse dans la construction pour faire des décalages, on n'avait pas concédé d'occasions. Ce n'est pas normal de se prendre un but dans les arrêts de jeu comme ça. Je pense que si on avait pris un point ce soir ça aurait été un bon résultat.
On savait qu'ils allaient nous rentrer dedans, c'est un de leur point fort. Quand on joue tous les trois jours on sait que les équipes adverses nous attendent ce niveau là. Même si on n'est pas très bien rentré dans le match, on a su remonter petit à petit, aussi bien techniquement que tactiquement. Sans faire un gros match, on avait quand même la maitrise du ballon.
Il a manqué le petit plus pour faire la différence offensivement. Si on avait été un peu plus juste dans la dernière passe, dans le dernier appel et dans la dernière frappe, on aurait peut-être pu mettre ce petit but pour pouvoir fermé à 1-0 et être un peu plus serein.» 

vendredi 27 novembre 2009

OM-Real Madrid sur TF1

 

La chaîne de télévision, TF1, a choisi de retransmettre en direct la rencontre comptant pour la dernière journée des phases de poules de Champions League entre l'OM et le Real Madrid le mardi 8 décembre au stade Vélodrome. Le coup d'envoi sera donné à 20h45.

mercredi 25 novembre 2009

Deschamps : "Si on pouvait gagner ici..."

 

Pour Didier Deschamps, l'OM a plus intérêt à faire la « course » avec Milan qu'avec le Real pour la qualification. « Ce serait très compliqué d'être à la lutte avec le Real après notre défaite 3-0. Il faudrait les battre 4-0 au retour », a-t-il expliqué avant l'entraînement de mardi soir à San Siro. 
Selon l'entraîneur marseillais, « un nul ne serait pas un mauvais résultat, mais l'idéal serait une victoire. Si on pouvait gagner ici, on prendrait la 2e place. Mais ça ne suffirait pas. Il faudrait ensuite faire quelque chose contre le Real. Mais avant de penser au résultat de la dernière journée, concentrons-nous sur le match de mercredi. Si on veut continuer d'espérer, il nous faut impérativement un résultat positif ici ».

Les bons souvenirs de Deschamps à San Siro

 

S'il a longtemps défendu les couleurs ennemies turinoises, Didier Deschamps a accumulé les (bons) souvenirs à San Siro. Un stade qui garde une place à part pour lui : « C'est une des plus belles si ce n'est la plus belle enceinte de foot », s'est-il exclamé. « J'ai la chance d'avoir eu beaucoup de résultats positifs ici avec la Juventus. Nous y avons même gagné 6-1, mais ce n'est arrivé qu'une fois et il y a longtemps (sourire). Je garde aussi de très bons souvenirs du tournoi Berlusconi qui donne le tempo de la saison, en été, entre Milan et la Juve ». 
« C'est toujours un énorme plaisir et un immense privilège de jouer ici à San Siro »
, a-t-il conclu avant de diriger l'entraînement de son équipe.

«On n’est pas venu prendre des photos»

«On n'est pas venu prendre des photos»

Heureux d'évoluer à San Siro, Benoît Cheyrou annonce que les Olympiens ne viennent pas à Milan «en touristes» et entend miser sur les bénéfices du match contre Paris.

Benoît, vous allez évoluer mercredi soir dans ce stade légendaire, est-ce un lieu idéal pour une victoire olympienne qui marquerait les esprits ? 
C'est un lieu qui est mythique pour tous les joueurs. Je me régalais étant enfant à regarder les matches qui se disputaient à San Siro. C'est un honneur et un plaisir de jouer ici mais les points ne vaudront pas plus cher qu'ailleurs. On ne vient pas ici en touriste et pas pour prendre des photos non plus. 

Est-ce que ça t'inquiète d'affronter un Milan visiblement bien mieux qu'à l'aller (1-2) ? 
Ils sont effectivement bien mieux au niveau du championnat. L'équipe a bien progressé au classement et tous les joueurs sont proches de leur forme maximum. Ce sera plus dur qu'à l'aller, je pense. Mais nous avions montré lors du match au Vélodrome que nous pouvions rivaliser. Il faudra être cette fois plus attentif et concentré sur les petits détails. C'est surtout là-dessus que ça se joue. Il faudra faire très attention mercredi. 

Et l'OM, est-il meilleur qu'au match aller ? 
On le dit depuis le début de la saison : il y a un nouvel entraîneur et pas mal de nouveaux joueurs. Il fallait travailler les automatismes pour devenir une bonne équipe. Chaque semaine, à chaque entraînement, à chaque match, on progresse. Mais je suis convaincu que l'équipe a encore une marge de progression. On a déjà su rectifier le tir par rapport au match à Gerland (5-5) qui était agréable pour les spectateurs mais qui n'était pas forcément bon. Nous avons su prendre en compte les corrections de l'entraîneur face à Paris (1-0). Ce n'était peut-être pas un grand match mais nous n'avons pas pris de but et nous en avons marqué un. Cela montre nos progrès mais je sais qu'il peut y en avoir encore. 

Milan a désormais un système très offensif, est-ce que l'avez étudié avant le match de mercredi ? 
On connait bien ce système car on y est un peu habitué aussi. Un manque d'équilibre peut faire pencher l'équipe vers l'avant sans suffisamment de sécurité défensive. Ca nous est déjà arrivé cette saison. Le dernier match de Milan (face à Cagliari, 4-3) a montré que cette équipe pouvait marquer beaucoup de buts mais qu'il y avait aussi de la place pour en marquer. Il faudra être le plus rigoureux possible à l'image du match contre Paris. Etre concentré et marquer un but de plus que l'adversaire.

Les Olympiens se sont entraînés sans Mbia

Les Olympiens se sont entraînés sans Mbia

Si Didier Deschamps a bien emmené un groupe de 22 joueurs à Milan, on n'en comptait que 21 sur la pelouse de San Siro lors du quart d'heure d'entraînement ouvert à la presse. Et pour cause, touché à la cheville droite contre Paris, Stéphane Mbia n'était en effet pas sur le terrain. L'IRM qu'il a passé lundi a révélé un œdème osseux au niveau de l'astragal. Cette IRM et les examens cliniques sont rassurants du point de vue ligamentaire. Le staff médical reste prudent et vigilant sur l'évolution de la blessure et la date de retour à la compétition.

mardi 24 novembre 2009

FCL / OM : Match confirmé le 16/12 à 19h00.



Le match comptant pour la 11ème journée de championnat entre le FC Lorient et l'Olympique de Marseille a été confirmé au mercredi 16 décembre à 19h00.

Abriel : "La L1 est ouverte"

 

Après cette 14e journée de championnat, le classement est quelque peu chamboulé. Auxerre a pris la place de leader, Lorient est quatrième, Montpellier cinquième et Lorient sixième, juste devant l'OM. La question que tous les observateurs se posent est : ces équipes peuvent-elles tenir sur la durée de la saison ? 
«Je ne sais pas si elles seront capables de durer mais ce sont des équipes qui ne sont pas concernées par l'Europe. Les coupes nationales ne sont pas encore arrivées, ils ont donc un rythme de match assez  tranquille, note Fabrice Abriel. On verra sur la durée mais déjà être là aujourd'hui est une preuve de qualité».
L'ancien lorientais est bien placé pour expliquer les bons débuts de saison des clubs qui n'ont pas de gros budgets. «C'est ouvert pour les équipes qui jouent et qui sont ambitieuses dans leur football. Auxerre, Valenciennes ont un style de jeu. Lorient également, basé sur la vitesse, les courses avec beaucoup d'effort sans calcul et avec de la qualité individuelle. Si on est malins et que l'on se tourne vers le jeu, on peut tenir plus longtemps».

Actu de l'om

Vivez l'entrée des équipes comme si vous étiez au Vél !

En octobre, OM.net vous associait à l'inauguration du bâtiment sportif en vous offrant une visite virtuelle des installations des pros. 
Nouvelle immersion pour vous plonger toujours plus au cœur de l'OM, avec une animation spéciale à 360 degrés qui vous place au centre de la tribune Jean-Bouin lors de l'entrée des équipes avant le coup d'envoi d'OM-PSG. L'ambiance du Vél' lors du Clasico, pendant les tifos, comme si vous y étiez !

 

L'OM n'a pas le choix

Pour continuer à croire en ses chances de qualification pour les huitièmes de finale de Champions League, l'OM n'a pas 36 solutions, il doit gagner à San Siro mercredi.

Dimanche après-midi, le Milan AC a souffert pour venir à bout de Cagliari à domicile. Les hommes de Leonardo l'ont emporté 4-3 mais les 39.000 spectateurs ont tremblé en voyant le club du sud de l'Italie tenter de revenir au score dans les vingt dernières minutes. Fabrice Abriel n'a pas vu le match mais «on peut tirer comme enseignement qu'ils ont une puissance offensive et qu'ils prennent aussi des buts»affirme-t-il tout en restant méfiant car «ils peuvent également rectifier le tir d'un match sur l'autre».

Et si les coups de pieds arrêtés débloquaient la situation ?
L'OM est devenu maître dans les coups de pieds arrêtés en marquants 39% de ses buts sur ces phases de jeu. Contre Milan, la solution pourrait venir de là : "On ne va pas avoir 80% de possession de balle, prévient Fabrice Abriel, mais on essaiera de jouer notre jeu. On sait jouer en contre. A Nancy, on a ouvert le score, puis être patient pour mettre le 2e et le 3e. On peut débloquer le match sur un coup de pied arrêté, on a des références sur ces phases de jeu. Il faudra surtout être dans l'action et pas la réaction".

Mercredi, les joueurs des deux camps s'accordent à le dire, «ce sera un autre match et une autre compétition». Absent contre Cagliari, Nesta sera de retour contre l'OM et devrait, en tant que patron de la défense, stabiliser une arrière-garde fragile en son absence. «Milan jouera en 4-3-3 avec une participation plus importante des latéraux par rapport au match aller au Vélodrome. Elle jouera aussi sur nos erreurs de concentration. Ils vont tenter de nous mettre la pression avec de longs ballons et en misant sur la qualité individuelle. Ils procéderont par touches techniques avec Seedorf ou Ronaldinho».
En septembre, au stade Vélodrome, Milan avait fait preuve d'un réalisme offensif insolent avec le milieu hollandais à la baguette et Inzaghi à la finition. Pour autant, et même si Milan semble plus fort qu'à cette époque, les Marseillais croient en leurs chances. «Il faut les craindre, mais il faut aussi être ambitieux tout en restant humble. On va attaquer avec une sécurité dans nos offensives. On conservera un équilibre car ils procéderont aussi par contres. C'est toujours compliqué de se dire « on va attaquer » ou « on va défendre » avant le match. Il faut faire une bonne entame. Et voir après les vingt premières minutes si on arrive à faire la différence, poser un peu plus le jeu et essayer de bien gérer».

Le discours peut paraître ambitieux mais l'OM, pour continuer à espérer une qualification en huitième de finale de Champions League, doit s'imposer à San Siro. En effet, si Milan (contre l'OM) et le Real (contre Zurich) gagnent à domicile mercredi soir, ils seront tous les deux qualifiés, et l'OM dira adieu à la Champions League, se contentant d'un ticket pour l'Europa League. Malgré cette épée de Damoclès au-dessus des têtes marseillaises, «Milan aura plus de pression que nous, pense le milieu de terrain olympien, car même si on joue le Real dans la dernière journée, Milan n'a pas encore gagné à Zurich. A 0-0 en deuxième période par exemple, ils seront peut-être obligés de se découvrir et cela fera nos affaires. Il faudra être sérieux, jouer en bloc pour les faire déjouer». 
Dans ce genre de rencontre la différence se fait souvent sur le mental. Sur ce plan, l'Olympique de Marseille a montré de belles ressources lors de ses dernières rencontres, que ce soit à Lyon ou face au Paris Saint-Germain. «On a la chance, lorsque nous faisons les efforts tous ensemble, de marquer et de récupérer des points. Si on se base là-dessus, on pense faire la même chose à Milan en ressemblant à nos dernières sorties, en gommant le moins bien. Il faudra afficher la même insouciance que contre Lyon ou Zurich à domicile. Entrer sur le terrain sans calculer l'adversaire, poser notre jeu, imposer notre rythme et bien gérer les temps forts et les temps faibles».
Plus facile à dire qu'à faire mais l'OM n'a pas le choix…

lundi 23 novembre 2009

Leonardo : «Je connais tout de l’OM»

Leonardo : «Je connais tout de l'OM»

Dans la zone mixte de San Siro, il était très difficile de recueillir les sensations des joueurs milanais après leur succès face à Cagliari (4-3) ce dimanche après-midi. L'entraîneur brésilien de l'équipe, Leonardo, vieille connaissance du championnat de France, a accepté de nous livrer son analyse du match dans un français parfait.   

Leonardo, avec cette victoire face à Cagliari (4-3), vous faites une belle opération au classement, êtes-vous satisfait ? 
On est content. L'équipe joue bien en ce moment même si nous cherchons toujours à avoir plus d'équilibre et à être plus concret, mais c'est normal. Je crois que ce match a montré des choses vraiment positives. Désormais, il va falloir maintenir ce niveau-là et ce ne sera pas facile. Il y a déjà ce match contre Marseille mercredi qui sera vraiment important face à une équipe qui joue un peu comme nous. J'espère que ce sera un match vraiment intéressant. 

Il y a eu pas mal de problèmes en défense, est-ce du à l'absence de Nesta qui était suspendu ? 
Cagliari est une équipe qui joue un jeu offensif et il y a forcément des risques. Cette formation a un jeu un peu comme le nôtre et elle a toujours cherché à marquer même quand elle menait deux buts à un. Ils ont continué à chercher à jouer de la même façon. Nous aussi et c'est difficile de juger car nous avions une formation très offensive mais qui a laissé des espaces derrière. Je crois que c'est l'équilibre que l'on cherche toujours. Mais avec le talent de cette équipe, je crois qu'on peut faire beaucoup de choses. 

Vendredi, l'OM a gagné face à Paris, un club que vous connaissez bien, l'avez-vous vu et qu'avez-vous pensé du match des Marseillais ? 
Je ne vais pas commencer à faire de l'analyse tactique car c'est quelque chose que nous gardons pour nous mais je connais tout de l'OM. Ils ont joué face au PSG que je suis tout le temps car j'ai joué là-bas et je sais tout…   

Les Merlus doublent l’OM

Les Merlus doublent l'OM

En allant s'imposer, 2-0, à Saint-Etienne, Lorient a réalisé une belle opération et pointe désormais à la 4e place au classement avec deux points d'avance sur l'OM (6e avec un match en moins).
De son côté, Nice a battu Toulouse, 1-0, et passe ainsi devant la ville rose au championnat. A 21 heures, Montpellier reçoit Lille.

Les matches de la 14e journée
Dimanche à 17h
Nice 1–0 Toulouse
Saint Etienne 0–2 Lorient
Dimanche à 21h
Montpellier – Lille
Samedi
Bordeaux 0–1 Valenciennes
Grenoble 1–1 Lyon
Lens 2–1 Nancy
Rennes 2–1 Le Mans
Auxerre 1–0 Monaco

Mercredi 2 décembre à 19h
Boulogne – Paris
OM - Sochaux

Milan, artificier aux pieds d’argile face à Cagliari (4-3)

 

Dans un match qu'il n'a jamais vraiment maîtrisé, l'AC Milan a fait parler son attaque (4-3) mais a montré une défense perméable.

Une formation offensive 
Face à Cagliari, Leonardo alignait une formation féroçement offensive. En l'absence de Nesta (suspendu) et des joueurs blessés comme Flamini ou Gattuso, le Brésilien misait sur l'attaque dans une formation alignée en 4-2-1-3
Dida - Oddo, Thiago Silva, Kaladze, Zambrotta - Ambrosini, Pirlo - Seedorf (Abate, 70e) - Ronaldinho, Boriello (Inzaghi, 76e), Pato (Strasser, 83e).
Malgré des derniers résultats probants, malgré des cadres toujours aussi précieux, l'AC Milan n'est pas cette saison la machine infernale qu'il a été durant les deux dernières décennies. Les adversaires de l'OM mercredi l'ont encore montré ce dimanche après-midi en championnat à San Siro face à Cagliari. S'ils ont su l'emporter et se placer 2e de Série A avant le match de la Juve ce soir, ils ont montré pas mal de limites sur lesquelles les Olympiens devront s'appuyer. Et notamment une défense qui se craquelle à la moindre difficulté. L'absence de Nesta (suspendu) y était aussi peut-être pour quelque chose. Pourtant, malgré l'épais brouillard qui pesait sur Milan, on a pu y voir plus clair sur cette équipe. Elle n'a plus sa science défensive d'antan mais elle peut marquer à tout moment. 
Dans son indémodable écrin monumental qu'est San Siro, Milan a donc peiné mais a encore fait preuve de cet incroyable mental qu'il avait déjà fait prévaloir au Vélodrome en septembre (1-2).  Car si l'enceinte lombarde était à moitié vide (39.821 spectateurs), elle aura vu des buts. Mais pas que des buts rossoneri. Loin de là. Le Calcio a bien changé.
La troupe de Leonardo s'est ainsi bien fait bouger notamment durant la majeure partie de la première période face à la surprenante formation sarde de Massimiliano Allegri, 8e du classement à trois points de Milan (4e au coup d'envoi).
Joueuse, l'équipe du Sud n'était pas venue pour défendre. S'ils le payaient vite quand Boriello décalait Seedorf pour l'ouverture du score (1-0, 5e), ils montraient aussi que ce Milan est fébrile.  Matri (1-1, 9e) puis Lazzari (30e, 1-2) profitaient des errements de la charnière Kaladze-Thiago Silva, souvent aux abois. Le portier brésilien Dida était dès lors mis à rude épreuve. 
En revanche, le secteur offensif composé d'un trident Pato-Boriello-Ronadinho (Inzaghi était sur le banc et est entré en fin de match) soutenu par Seedorf était bien en verve. Toujours aussi précieux sur coups pieds arrêtés, Pirlo permettait sur corner à Boriello d'égaliser de la tête (38e). Et Ronaldinho, mieux qu'il y a deux mois mais encore loin de son vrai niveau, gardait sa vista pour servir Pato qui battait le pauvre Marchetti pour la deuxième fois en deux minutes (3-2, 40e). De quoi enflammer une Curva Sud dégarnie mais toujours bruyante. 
En renversant la vapeur de la sorte, Milan pouvait gérer la deuxième période. La vitesse de Pato obligeait même les défenseurs sardes à un penalty transformé par Ronaldinho (4-2, 62e). Explosifs devant, poussifs derrière, les Lombards en faisaient une nouvelle illustration quand Kaladze laissait encore Néné faire la différence. A peine entré en jeu, le Brésilien marquait d'une frappe décroisée avec une efficacité proche de celle de son homonyme monégasque (4-3, 69e). La défense olympienne est prévenue mais l'attaque le sera aussi et surtout. San Siro n'est pas une forteresse imprenable. 

Abriel : «Seedorf, la plus-value» de Milan

Abriel : «Seedorf, la plus-value» de Milan

Clarence Seedorf avait été primordial dans la victoire du Milan AC au stade Vélodrome lors de la première journée de Champions League. Le milieu hollandais avait distillé deux passes décisives pour un Pippo Inzaghi, diablement efficace. Du coup, selon Fabrice Abriel, il est la pièce maîtresse du jeu rossoneri. «Pour moi, le joueur le plus important, c'est Seedorf. C'est la plus-value, il ressort les ballons simplement, il sait la garder et faire le bon geste décisif. Il est très intelligent dans son jeu».

Flamini devrait être de retour contre l'OM

Flamini devrait être de retour contre l'OM

Forfait face à Cagliari ce dimanche, Mathieu Flamini souffre d'une légère distension au ligament de la cheville. Il a surtout été préservé et devrait être opérationnel pour affronter l'OM mercredi, le club où il a été formé