Presse Vendredi 13 Novembre 2009 à 16:19 Ce vendredi dans une longue interview, le président Jean-Claude Dassier aborde dans les colonnes de La Provence les différents sujets qui font l'actualité olympienne. L'actionnariat, les paris sportifs, ou les primes au Vélodrome (voir ci-contre), il livre son analyse. Pour OM.net, Jean-Claude Dassier est aussi revenu plus en profondeur sur le OM-PSG du 20 novembre et les aspects sécurité autour de cette rencontre reportée il y a quinze jours. Dans La Provence "La chance que Margarita s'implique" "On a la chance d'avoir un actionnaire qui s'implique ; c'est l'avenir du club car, bien évidemment, la vraie patronne c'est Margarita Louis-Dreyfus. J'ai été choisi par Robert ; elle a la courtoisie et la gentillesse de me faire confiance. Tout va bien ! Il y a aussi un conseil de surveillance, comme dans toutes les sociétés bien gérées. Je ne changerai pas mon mode de management, il a fait ses preuves ailleurs. Je ne fais la leçon à personne. Je suis l'animateur d'une équipe jeune, compétente et dynamique. Certains souhaiteraient peut-être avoir une espèce de président omniscient, qui décide de tout et dit le vrai, critique dans les médias... mais ce n'est pas mon style. "Margarita l'a dit et redit : le club n'est pas à vendre. Si un jour elle changeait de décision, il n'y aurait qu'une seule chose à prendre en compte : les intérêts de l'OM. Et ce n'est pas une déclaration artificielle. Quand t'es patron de l'OM, tu es porteur de l'avenir du club, de la passion autour. T'as ça sur les épaules !" Sur les primes à domicile : "Tout faire pour gagner" Il faut oublier cette polémique, parce qu'elle n'a pas lieu d'être. Je ne fais pas de démagogie. Il n'y a pas de réciprocité. Il y a la volonté des pouvoirs publics de prendre match après match. Le premier objectif est que la rencontre du 20 novembre se joue uniquement sur le terrain, sans règlement de compte ou batailles dans les rues de Marseille avant, pendant ou après le match. C'est impératif que ce match se déroule dans de bonnes conditions comme c'était le cas ces dernières années. Robin Leproux (président du PSG) est sur cette ligne, bien sûr. Prendre seulement un train avec les 1000 supporters parisiens pour les amener au stade leur offre de bonnes garanties de sécurité. Tout cela est fait en concertation avec les pouvoirs publics. On devrait pouvoir assister à une rencontre dans des conditions normales. Etes-vous confiant ? Pour le match retour, c'est le 28 février, on a un peu de temps devant nous. Il n'y a pas de réciprocité qui soit imposée. J'ai rappelé aux nombreuses autorités présentes à la réunion de mardi dernier (au Ministère de l'intérieur sur la violences dans les stades) que jamais les déplacements de l'OM n'avaient causé de problème en France. Et que l'habitude de nos supporters n'était pas de prendre le train, mais des autocars, d'aller jusqu'à Roland-Garros et ensuite, sous la protection des forces de l'ordre, de se rendre au stade. Il n'y a jamais eu de pépins. Il n'y a pas de raison qu'il y en ait cette année. De plus, j'ai ajouté qu'on n'allait pas encore mécontenter les supporters marseillais en créant une réciprocité qui n'a pas lieu d'être. Je respecte la décision du PSG de n'amener que 1000 supporters à Marseille, mais il n'y a aucune raison qu'elle s'applique ensuite à nos supporters. Nos associations de supporters sont gérées professionnellement et on peut garantir que les choses se passeront bien à Paris. On ne doit pas pénaliser une nouvelle fois l'OM. On a déjà le sentiment de s'être fait un peu flouer lors du report, on ne va pas recommencer à nous mettre encore en difficulté. Je veux être confiant, ce n'est pas dans cette direction qu'on s'oriente. Cette réunion a également permis d'aborder la lutte contre le hooliganisme... | ||
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samedi 14 novembre 2009
J-C. Dassier aborde tous les sujets et OM-PSG
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