mardi 24 novembre 2009

Actu de l'om

Vivez l'entrée des équipes comme si vous étiez au Vél !

En octobre, OM.net vous associait à l'inauguration du bâtiment sportif en vous offrant une visite virtuelle des installations des pros. 
Nouvelle immersion pour vous plonger toujours plus au cœur de l'OM, avec une animation spéciale à 360 degrés qui vous place au centre de la tribune Jean-Bouin lors de l'entrée des équipes avant le coup d'envoi d'OM-PSG. L'ambiance du Vél' lors du Clasico, pendant les tifos, comme si vous y étiez !

 

L'OM n'a pas le choix

Pour continuer à croire en ses chances de qualification pour les huitièmes de finale de Champions League, l'OM n'a pas 36 solutions, il doit gagner à San Siro mercredi.

Dimanche après-midi, le Milan AC a souffert pour venir à bout de Cagliari à domicile. Les hommes de Leonardo l'ont emporté 4-3 mais les 39.000 spectateurs ont tremblé en voyant le club du sud de l'Italie tenter de revenir au score dans les vingt dernières minutes. Fabrice Abriel n'a pas vu le match mais «on peut tirer comme enseignement qu'ils ont une puissance offensive et qu'ils prennent aussi des buts»affirme-t-il tout en restant méfiant car «ils peuvent également rectifier le tir d'un match sur l'autre».

Et si les coups de pieds arrêtés débloquaient la situation ?
L'OM est devenu maître dans les coups de pieds arrêtés en marquants 39% de ses buts sur ces phases de jeu. Contre Milan, la solution pourrait venir de là : "On ne va pas avoir 80% de possession de balle, prévient Fabrice Abriel, mais on essaiera de jouer notre jeu. On sait jouer en contre. A Nancy, on a ouvert le score, puis être patient pour mettre le 2e et le 3e. On peut débloquer le match sur un coup de pied arrêté, on a des références sur ces phases de jeu. Il faudra surtout être dans l'action et pas la réaction".

Mercredi, les joueurs des deux camps s'accordent à le dire, «ce sera un autre match et une autre compétition». Absent contre Cagliari, Nesta sera de retour contre l'OM et devrait, en tant que patron de la défense, stabiliser une arrière-garde fragile en son absence. «Milan jouera en 4-3-3 avec une participation plus importante des latéraux par rapport au match aller au Vélodrome. Elle jouera aussi sur nos erreurs de concentration. Ils vont tenter de nous mettre la pression avec de longs ballons et en misant sur la qualité individuelle. Ils procéderont par touches techniques avec Seedorf ou Ronaldinho».
En septembre, au stade Vélodrome, Milan avait fait preuve d'un réalisme offensif insolent avec le milieu hollandais à la baguette et Inzaghi à la finition. Pour autant, et même si Milan semble plus fort qu'à cette époque, les Marseillais croient en leurs chances. «Il faut les craindre, mais il faut aussi être ambitieux tout en restant humble. On va attaquer avec une sécurité dans nos offensives. On conservera un équilibre car ils procéderont aussi par contres. C'est toujours compliqué de se dire « on va attaquer » ou « on va défendre » avant le match. Il faut faire une bonne entame. Et voir après les vingt premières minutes si on arrive à faire la différence, poser un peu plus le jeu et essayer de bien gérer».

Le discours peut paraître ambitieux mais l'OM, pour continuer à espérer une qualification en huitième de finale de Champions League, doit s'imposer à San Siro. En effet, si Milan (contre l'OM) et le Real (contre Zurich) gagnent à domicile mercredi soir, ils seront tous les deux qualifiés, et l'OM dira adieu à la Champions League, se contentant d'un ticket pour l'Europa League. Malgré cette épée de Damoclès au-dessus des têtes marseillaises, «Milan aura plus de pression que nous, pense le milieu de terrain olympien, car même si on joue le Real dans la dernière journée, Milan n'a pas encore gagné à Zurich. A 0-0 en deuxième période par exemple, ils seront peut-être obligés de se découvrir et cela fera nos affaires. Il faudra être sérieux, jouer en bloc pour les faire déjouer». 
Dans ce genre de rencontre la différence se fait souvent sur le mental. Sur ce plan, l'Olympique de Marseille a montré de belles ressources lors de ses dernières rencontres, que ce soit à Lyon ou face au Paris Saint-Germain. «On a la chance, lorsque nous faisons les efforts tous ensemble, de marquer et de récupérer des points. Si on se base là-dessus, on pense faire la même chose à Milan en ressemblant à nos dernières sorties, en gommant le moins bien. Il faudra afficher la même insouciance que contre Lyon ou Zurich à domicile. Entrer sur le terrain sans calculer l'adversaire, poser notre jeu, imposer notre rythme et bien gérer les temps forts et les temps faibles».
Plus facile à dire qu'à faire mais l'OM n'a pas le choix…

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