Heureux d'évoluer à San Siro, Benoît Cheyrou annonce que les Olympiens ne viennent pas à Milan «en touristes» et entend miser sur les bénéfices du match contre Paris.
Benoît, vous allez évoluer mercredi soir dans ce stade légendaire, est-ce un lieu idéal pour une victoire olympienne qui marquerait les esprits ?
C'est un lieu qui est mythique pour tous les joueurs. Je me régalais étant enfant à regarder les matches qui se disputaient à San Siro. C'est un honneur et un plaisir de jouer ici mais les points ne vaudront pas plus cher qu'ailleurs. On ne vient pas ici en touriste et pas pour prendre des photos non plus.
Est-ce que ça t'inquiète d'affronter un Milan visiblement bien mieux qu'à l'aller (1-2) ?
Ils sont effectivement bien mieux au niveau du championnat. L'équipe a bien progressé au classement et tous les joueurs sont proches de leur forme maximum. Ce sera plus dur qu'à l'aller, je pense. Mais nous avions montré lors du match au Vélodrome que nous pouvions rivaliser. Il faudra être cette fois plus attentif et concentré sur les petits détails. C'est surtout là-dessus que ça se joue. Il faudra faire très attention mercredi.
Et l'OM, est-il meilleur qu'au match aller ?
On le dit depuis le début de la saison : il y a un nouvel entraîneur et pas mal de nouveaux joueurs. Il fallait travailler les automatismes pour devenir une bonne équipe. Chaque semaine, à chaque entraînement, à chaque match, on progresse. Mais je suis convaincu que l'équipe a encore une marge de progression. On a déjà su rectifier le tir par rapport au match à Gerland (5-5) qui était agréable pour les spectateurs mais qui n'était pas forcément bon. Nous avons su prendre en compte les corrections de l'entraîneur face à Paris (1-0). Ce n'était peut-être pas un grand match mais nous n'avons pas pris de but et nous en avons marqué un. Cela montre nos progrès mais je sais qu'il peut y en avoir encore.
Milan a désormais un système très offensif, est-ce que l'avez étudié avant le match de mercredi ?
On connait bien ce système car on y est un peu habitué aussi. Un manque d'équilibre peut faire pencher l'équipe vers l'avant sans suffisamment de sécurité défensive. Ca nous est déjà arrivé cette saison. Le dernier match de Milan (face à Cagliari, 4-3) a montré que cette équipe pouvait marquer beaucoup de buts mais qu'il y avait aussi de la place pour en marquer. Il faudra être le plus rigoureux possible à l'image du match contre Paris. Etre concentré et marquer un but de plus que l'adversaire.
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